Cette année, pas de playa et pas de pèlerinage en Camargue — il paraît qu'on ne peut pas tout avoir dans la vie. C'est très frustrant. Puisque c'est comme ça, j'exhume des profondeurs de mon blogue ce billet (initialement publié le 16 octobre 2008) en forme de haïku illustré, et le dédie à tous ceux qui n'iront pas faire trempette-bronzette...
Souffle au sable un ballet
Mais un seul grain se rebelle.
Quand les rets du pêcheur
Se dresse entre ciel et mer
— goût d’éternité.
Un bateau tangue mollement.
Le soir après la plage
— le sel sur ma peau.
Morceaux de coquillages
Les enfants qui dessinent
Un soleil rieur.
Riche de promesses,
S’étend un miroir
— symphonie de couleurs.
Photos © F. B. (merci ;))