Quand Missblogdel, blogueuse-twitteuse de son état, a lancé son mini concours [lien], je ne pensais honnêtement pas y participer. Le thème, “raconter une rencontre rocambolesque", ne m'inspirait pas plus que ça. Non que je le trouvais inintéressant, mais plutôt que j'avais beau fouiller dans ma mémoire, ouvrir les tiroirs, les armoires, les cantines, les placards, je ne voyais pas ce qui pouvait bien correspondre à cet impératif rocambolesque.
Rocambolesque, dixit le Grand Robert, signifie “Extravagant, plein de péripéties extraordinaires (comme les romans-feuilletons) : aventure, imbroglio rocambolesque”. Ouille. Des péripéties, dans ma vie, il y en a eu, certes. Extraordinaires, éventuellement. Mais des rencontres pleines de péripéties extraordinaires ? Heu... Je ne suis ni Tintin, ni Adèle Blanc-Sec, et moins encore Astérix. Mes rencontres à moi sont généralement très banales, ou alors parfaitement inénarrables sur ces pages (la bienséance, tout ça) et en tout cas, strictement privées. Une semaine durant, j'ai ainsi oscillé entre “je n'ai rien à raconter, je laisse tomber” et “je dois forcément avoir quelque chose en stock, quelque part”. Oui, mais où ?
La mémoire, c'est un peu comme les papiers que l'on archive. Il suffit que vous vouliez en retrouver un particulier, que vous savez pourtant posséder, pour ne pas arriver à remettre la main dessus. Vous retournez toute la maison, vous y passez des heures, vous vous arrachez les cheveux, vous hurlez de rage, vous vous traitez de tous les noms en vous jurant de mieux classer à l'avenir et au moment où, en désespoir de cause, vous admettez votre défaite — chauve, aphone et épuisé — vous découvrez que le papier précieux était depuis le début sur la table du salon, sous un livre ou une revue, juste sous votre nez.
L'histoire que je vous ai racontée [lien] n'était pas vieille au point d'être oubliée ; je ne suis en outre pas encore atteint d'anosognosie. Elle était là, accessible, bien en évidence, mais je cherchais midi à quatorze heures. Après, ça n'a été qu'une question de travail. Je ne participais pas pour gagner, à la base, je souhaitais simplement contribuer au jeu d'une blogueuse-twitteuse que j'aime bien. Mais j'avoue que la publication des résultats hier [lien] m'a fait plaisir.
Alors, je dis ici un grand merci à tous ceux qui ont voté pour mon texte. Il vous a plu et moi, j'ai aimé l'écrire. À très bientôt donc, pour de nouvelles aventures plus ou moins rocambolesques, concours ou pas concours...
Rocambolesque, dixit le Grand Robert, signifie “Extravagant, plein de péripéties extraordinaires (comme les romans-feuilletons) : aventure, imbroglio rocambolesque”. Ouille. Des péripéties, dans ma vie, il y en a eu, certes. Extraordinaires, éventuellement. Mais des rencontres pleines de péripéties extraordinaires ? Heu... Je ne suis ni Tintin, ni Adèle Blanc-Sec, et moins encore Astérix. Mes rencontres à moi sont généralement très banales, ou alors parfaitement inénarrables sur ces pages (la bienséance, tout ça) et en tout cas, strictement privées. Une semaine durant, j'ai ainsi oscillé entre “je n'ai rien à raconter, je laisse tomber” et “je dois forcément avoir quelque chose en stock, quelque part”. Oui, mais où ?
La mémoire, c'est un peu comme les papiers que l'on archive. Il suffit que vous vouliez en retrouver un particulier, que vous savez pourtant posséder, pour ne pas arriver à remettre la main dessus. Vous retournez toute la maison, vous y passez des heures, vous vous arrachez les cheveux, vous hurlez de rage, vous vous traitez de tous les noms en vous jurant de mieux classer à l'avenir et au moment où, en désespoir de cause, vous admettez votre défaite — chauve, aphone et épuisé — vous découvrez que le papier précieux était depuis le début sur la table du salon, sous un livre ou une revue, juste sous votre nez.
L'histoire que je vous ai racontée [lien] n'était pas vieille au point d'être oubliée ; je ne suis en outre pas encore atteint d'anosognosie. Elle était là, accessible, bien en évidence, mais je cherchais midi à quatorze heures. Après, ça n'a été qu'une question de travail. Je ne participais pas pour gagner, à la base, je souhaitais simplement contribuer au jeu d'une blogueuse-twitteuse que j'aime bien. Mais j'avoue que la publication des résultats hier [lien] m'a fait plaisir.
Alors, je dis ici un grand merci à tous ceux qui ont voté pour mon texte. Il vous a plu et moi, j'ai aimé l'écrire. À très bientôt donc, pour de nouvelles aventures plus ou moins rocambolesques, concours ou pas concours...